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LA CORNICHE
1ère partie: des Catalans au vallon des Auffes

La première partie de la Corniche révèle bien des richesses que les cartes postales ont toujours su mettre en exergue. En voici quelques exemples, accompagnés, comme il se doit, de leur équivalence moderne.


Le quartier s'urbanise en cette fin des années 50. La résidence Charles Livon est sur le point d'être terminée, sous l'indifférence des baigneurs qui viennent se rafraichir en cette chaude journée estivale.La plage des Catalans est la plus proche du centre ville. Longtemps privée et payante, elle est de nouveau gratuite depuis 2004. Remarquez les nouvelles constructions apparues depuis l'image précédente.

Nous sommes au milieu des années 50. Le palais du Pharo apparait encore à gauche de l'immeuble des Catalans construit en 1931.Milieu des années 60. A présent, le palais du Pharo a disparu derrière les nouvelles constructions. Au premier plan, cette avancée en béton appuyée sur les rochers a depuis été détruite.

L'hôtel Peron, construit au début des années 20, jouit d'une situation exceptionnelle face aux îles du Frioul.Bientôt centenaire, l'hôtel Peron est certainement un des plus anciens hôtels marseillais. Cet hôtel a su préserver son cachet d'origine en évitant notamment les extensions architecturales qui auraient dénaturé la personnalité même de cet établissement.

L'hôtel Peron et son restaurant au bord de mer à la fin des années 50. Au fond, le Cercle des Nageurs Marseillais et la zone portuaire.Le mobilier urbain est devenu plus envahissant alors que des extensions apparaissent au bord de l'eau.

Le monument aux morts de l'armée d'Orient et des terres lointaines, que l'on voit ici de côté,  a été inauguré en avril 1927. Nous sommes ici à l'entrée du port du Vallon des Auffes dont le viaduc se trouve quelques mètres plus à droite.Le restaurant l'Epuisette s'est installé sur les rochers, à l'entrée du petit port du vallon des Auffes. Il offre à ses clients, outre des mets de qualité, une vue incomparable sur la mer et le viaduc du Vallon des Auffes.

Le monument au mort d'Orient, conçu en roche granitique, entourant une statue de bronze. Le roi de Yougoslavie, Alexandre 1er devait y déposer une gerbe, le 9 octobre 1934. Il sera assassiné à quelques kilomètres de là.Aujourd'hui, si le monument lui-même ne semble pas avoir souffert des vents marins, ce n'est pas le cas de l'accotement de l'esplanade, en partie condamnée en prévision de travaux de consolidation.

Une vue classique de ce port pittoresque, à partir du viaduc qui le surplombe. Nous sommes ici au début des années 50. En effet, le bar Beau Rivage (à gauche) va devenir, sous la houlette de M. Alphonse Mounier, le restaurant "chez Fonfon" que nous connaissons tous aujourd'hui. Les deux appellations cohabitant encore sur cette photo, on peut donc la dater aux environs des années 52-53.Les immeubles du boulevard des Dardanelles dénaturent depuis le début des années 60 ce cadre autrefois idyllique.

Les pêcheurs remaillant leurs filets: un tableau typique de tout port qui se respecte.Le Vallon des Auffes a su garder son authenticité originelle en se préservant des constructions anarchiques. Les filets de pêche en moins, on peut se croire revenu dans les années d'après guerre, au moment où fut tourné le film "Honoré de Marseille" avec Fernandel et Maryse Patris.

Le bar du Vallon photographié sous une des arches du viaduc construit en 1863.De nos jours, le bar du Vallon a disparu, contrairement aux immeubles des Dardanelles...

Les îlettes d'Endoume, vu de l'esplanade devant la brasserie des Flots Bleus. Au fond, l'île d'If et l'archipel du Frioul.Une balise a été érigée sur une des îlettes, alors qu'un émetteur de télévision est apparu sur l'île de Pomègues. Quant à la brasserie des Flots Bleus dont la terrasse proposait cette vue magnifique, elle a été démolie en 2006.